Les jeunes rappeurs de Goma ont eu ce mercredi une séance de prise de contact avec leurs encadreurs de l’atelier de « Bit making » pendant cette dixième édition du Salaam Kivu International Film festival. La question majeure tourne autour des défis liés au Hip pop congolais qui s’inspire principalement du style américain, situation qui le plonge dans le risque du « plagia ».
Par Bernadette Vivuya Tenus en cercle dans la salle de « Bit making » de Yole ! Africa, ils sont ces jeunes rappeurs de Goma à l’Est de la RDC avec le Dr Mark Katz, professeur à l’université du Nord Caroline et Paul Kowner, ambassadeur de la culture et art des USA en débat pour faire revivre et grandir le Hip pop congolais. Dans tout et avant tout, l’antidote reste la culture de l’originalité qui semble jusqu’alors disparaitre avec l’influence des artistes américains qui tend à écraser la culture africaine. « Si vous voulez être spécial, chercher à être original ; et on ne sera original que lorsqu’on maitrise sa culture, ses origines. Vous devrez être conscients de cela pour évoluer », suggère Paul Rockower, ambassadeur de la culture et art des USA ; et à Dr Mark Katz Schedule de l’université de Nord Caroline d’insister : « Le monde n’a pas besoin d’écouter le hip pop avec le ton américain mais celui de l’Afrique où il y a encore plusieurs thèmes à développer. Ces artistes sont conscients du risque qu’ils courent. Des engagements divers pris sans contraintes. « Je me réalise que je me trompais en pensant que chanter comme 2PAC, c’est ce qui me donne de la force. Aujourd’hui, la vérité est tout à fait différente. A partir de ce hip pop que m’inspire cette star américaine, je dois arriver à créer mon originalité aux accents africains, de la rumba, le tam-tam, par exemple. », Jeune artiste Ngabo Chifundera voulant faire une prise de photo avec ses deux futurs enseignants.
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July 2015
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